
La vie est faite de choix...
Elle est une trajectoire sur laquelle on a parfois, le pouvoir d'influer... On choisit un cap, on s'agrippe à notre comète, et on prend de l'élan en fermant les yeux sur ce qu'on laisse de côté....
Pour ma part mes premiers choix, je les situe à l'âge où j'ai commencé à avoir mon mot à dire sur mes activités de loisirs: Autrement dit après la fameuse et mythique barre de l' "âge de raison" Vais-je apprendre les rudiments de la Gymnastique, ou bien twirling-bâton? Pratiquer la natation, ou le curling? Risquer de me croûter en rollers, ou me cantonner à la balançoire?
Bon, OK, on devient grand quand on prend des risques, mais on ne prend toujours pas les bons risques, en effet!
Mais on apprend....
Puis arrivent des choix plus cornéliens: l'orientation scolaire? Pouark!!!... C'est de ces choix que je souhaite parler aujourd'hui!
On te demande si tu es plus littéraire ou scientifique, mais que tu en sais, toi?! Est ce qu'on est littéraire sous prétexte qu'on a eu 18 en dictée, et 16 en conjugaison? A l'inverse résoudre des équations, et savoir compléter l'équation bilan NH3 + O2 --->NO + H2O fait-il de TOI un scientifique?
Est-ce que ça a du sens? Ca te dit qui tu es?
Vas pour littéraire.
On laissera un peu de science de côté dans ton cursus. A ce moment là tu décides de t'en passer. Pour la vie.
J'ai choisi L donc. Enfin, en 2 temps! A ne pas vouloir trop rompre avec les capacités logiques de mon hémisphère droit j'ai opté d'abord pour ES (en 2nde). Histoire d'être uniformément musclée du bulbe...
Mais l'éco et moi on s'est fachés. Je me suis tournée vers du L pour, préférant "le sens", au "descriptif". (Adios hémisphère droit, je te mets au rebut!)
Et ça ne m'a plus quittée.
La philo? J'ai adoré.
Les langues? J'ai bu du petit lait!...
Les choix suivants: Bon, je veux être au contact des gens: A partir des aquis de mes choix antérieurs, je peux être: Prof de je ne sais quoi?/Photographe/ Journaliste/Travailler dans le tourisme/... Kiné m'aurait plu, mais fallait pas bifurquer à 16 ans, ma grande!
J'aime le contact, le dialogue, donner du sens, la relation, et la notion de santé. Je souhaite un métier dynamique, changeant, et qui parvienne à m'étonner chaque jour...
J'ai DONC FINALEMENT choisi une science, mais une"science molle"! La psycho! Je pense y avoir trouvé ces ingrédients, et je crois être stastisfaite de cette trajectoire...
A votre avis, qu'est ce qui nous mène à ces choix? Pour votre part, comment avez vous choisi vos orientations? Sur quels idéaux vous êtes vous appuyés? Vos idéaux se sont-ils révélés proches de la réalité? Qui vous a influencé ou inspiré? Ce choix était-il une évidence pour vous? Avez-vous eu le sentiment d'effectuer un choix, ou un renoncement?
D'autre part, considérez-vous que la psycho soit une science? Dans quelle mesure!
Une super note pour la meilleure réponse... Le débat est ouvert! (vous pouvez ne répondre qu'à une partie de mon questionnement si cela vous convient mieux!)
Et bienvenue sur mon nouveau blog bien sûr!
5 commentaires:
Choisir non seulement c’est un peu renoncer mais c’est aussi carrément faire le deuil de quelque chose...Ma célèbre maman dit"On ne peut pas être et avoir été". Plutôt vrai non? Je crois que c’est le pire: accepter de n’avoir qu’une vie et ne pas pouvoir tout y mettre!!!Ca m angoisse terriblement…
De toute façon (pour faire un peu de science molle) c’est pas Lacan qui parlait de l’« objet petit "a" » and co?? Ce truc qu’on perd à notre naissance (aussi appellé la perte originelle pour les phénoménologues) et qu’on ne pourra jamais retrouver et pourtant qu’on cherchera toujours et tout notre vie…
Alors névrose (refouler ses pulsions, se refouler soi même (renoncer) )ou psychose hystérique (vivre ses pulsions, les mettre aux devants de la scène (tout tenter) ) ??Mieux vaut-il renoncer à ce manque et au Grand Tout et être du monde des névrosés ? Ou mieux vaut-il tenter de combler ce manque et être dans la société de consommation, jouir de tout et tout le temps et être du coté de l’hystérie ?
L’être humain n’est il pas de ce coté utopique de croire que son manque peut être comblé ? Ne restera t il pas de toute façon du coté de l’insatisfaction permanente ???...
NB : Je déteste la psychanalyse et je dois dire que je ne me suis pas ratée sur ces quelques lignes !!!!!
Mag! Je t'aime quand tu me parles façon sciences molles!.... :)
Merci en tous cas pour cette belle réponse! Je désespérais de voir que ce post ne trouvait pas preneur, et tu m'offres un belle réponse bien argumentée! Très psy, mais "so you"!...
Désolé, moi je ferai pas côté psy… Je sais pas faire et je comprends pas. Je préfère les mots simples qui parlent au cœur.. ;))
Marie, si la vie est faite de choix, elle peut aussi être faite de ... non-choix, qui ont exactement les mêmes conséquences sur notre vie à venir, privant de tout un pan de l'existence, d'une autre existence, pour nous en faire découvrir un autre versant, pas forcément meilleur ni pire, mais comme ça au hasard. Les Hommes sont ainsi faits qu'ils s'adaptent et lorsque les choses leur réussissent, disent que de toutes les manières, c'était leur destin de prendre ce chemin plutôt qu'un autre. Qu’ils étaient faits pour ça et que ça tombe bien, puisque ça leur plait… finalement. La force de l’habitude peut arriver à tout nous faire aimer.
Autoroutes ou chemins de traverses, en volant dans les airs ou en s'écorchant les genoux à force de ramper, après tout, peut importe la voie empruntée, le but est de chercher le bon port. Mais qui pour nous guider ? Nous indiquer la direction ? La vie s'en charge par les gifles qu'elle nous donne ou les bonheurs qu'elle nous procure.
Un peu comme toi je pense, je crois moins au déterminisme qu'à la chance, à l’aléatoire. Et choisir son orientation relève un peu du même principe que de trouver la personne avec qui on partage sa vie : un savoureux mélange de hasard, de coup de bol et de cul bordé de nouilles...
J'ai bien aimé ton atrophie volontaire de ton hemisphère droit... Après tout, t'as rencontré le même problème que tous ceux qui se débrouillent en tout, qui ont des notes corrects partout, et à qui il faut bien donner un métier quand même ! Pour ma part, le choix a plutôt été un non-choix : "oh ! vous avez les capacités d'aller en terminale C (scientifique maths-physique) vous !" Alors par solidarité avec tous ceux qui "n'avaient pas les capacités" d'y aller, j'ai bouffé 5 heures de maths hebdomadaires et autant de physique-chimie. J'avais eu aussi la bonne idée de prendre option informatique : "ça peut donner des points en plus pour le bac !!" On avait juste oublié de nous dire qu'il fallait pour cela suivre pendant 3 ans, de la seconde à la terminale, 3 heures de cours chaque semaine... pour récolter 9 malheureux petits points qui n'ont servi à rien.
Bref, est venu le temps de l'après bac. "Mais vous n'êtes pas allé au CIO ? Y'a des fiches renseignements très bien faites !" ... Dans mon village y'avait un vieil ébéniste qui travaillait le bois comme personne. Allez dire que vous voulez être ébéniste après un bac C...
Et puis il y'a eu ce reportage sur la guerre en Yougoslavie à laquelle je ne comprenais rien. Et à la fin, en guise de conclusion, cette sentence finale du journaliste qui fouette la conscience : "on ne peut comprendre le présent, si on ne connaît pas le passé". C'est ainsi que j'ai choisi de faire histoire à la fac. Le faire pour moi, pour ma culture personnelle, pas vraiment pour trouver un métier. C'est pour ça qu'aujourd'hui je rame tant. C'est tt de même con : on aura toujours besoin de plombiers ou d'électriciens, mais on fait pas plomberie quand on a un bac C...
Donc allons-y pour histoire. Passionnant. L'écrémage du DEUG passé, on se sent mieux. On a désormais appris la rigueur dans le raisonnement, l'esprit de synthèse, beaucoup plus important que le savoir livresque. Viennent le temps des mémoires ensuite. Je parle des vrais mémoires Marie ! Pas ceux qui font 75 pages avec les annexes et la bibliographie ! Non, de ceux que l'on croit ne jamais pouvoir s'en sortir, ceux qui font railler celui qui l'entreprend parce que, pauvre de lui, il s'y perd... lol Master 1, Master 2. Et après ? Bah maintenant faut trouver du boulot petit père !!
Alors là mon ptit Nico tu t'es déchiré!
Je note deux phrases clé selon moi, dans ton intervention (un plaisir à lire!):
- "peu importe la voie empruntée, le but est de chercher le bon port", en cela je crois profondément et tu l'as formulé d'une manière qui me parait parfaite. (J'ajouterais même que dans l'absolu, le minimum vital c'est de chercher tout court, car l'homme n'est pas fait pour l'immobilité.)
L'autre phrase clé serait à mon avis:
- "on ne peut comprendre le présent, si on ne connaît pas le passé"
Je m'aperçois qu'on se rejoint dans nos motivations, sauf que j'ai opté pour l'individu et toi pour la société.
Merci pour ce don verbal. C'est ça le nouveau style "Manche Libre"? Si tel est le cas je m'y abonnerai!Ton mémoire devait être agréable à lire!
A bientôt!
faire un commentaire sur la notion du choix constitue en lui même un challenge celui d'accepter de ne dire qu'une partie!. Oui en effet, tout est CHOIX dans la vie, celui ci nous entoure, nous guide, à la fois jubilatoire, excitant, satisfaisant; il peut s'évérer décevant, douloureux et regrettable. Les versants négatifs des choix, je les entends comme des moments de passages nécessaire ou plutot inévitables pour retrouver un mieux etre, on peut y entrevoir là une croyance au destin. je fais sans doute part de ma nature optimiste ou je suis plutot les deux pieds sur le chemin de la quète qui laisse entrevoir qu'un jour la plénitude sera possible! je souhaite préciser ce que j'entends en parlant de "croyance au destin"...Non mais c'est vrai quoi les choix ne sont en réalité que l'expression d'une nature qui est propre à chacun façonnée par un environnement( oserais-je parler de l'Autre avec un grand A!!! bien oui!!!ou encore de filiation ..), des échanges, des rencontres, certains parleront alors de destin!peut importe le terme utilisé ou le plus adequat. Bref, je ne me trouve pas très clair dans ce que je dis. POur résumé alors et bien choisir c'est super difficile car la quete de la complétude nous amène à vouloir du TOUT et pas du PARTIEL...vieille réminiscence de notre mémoire inconsciente qui garde une trace de notre toute puissance...aie aie aie inconscient quand tu nous tiens. Donc nos choix sont guidés par notre nature propre, bons ou mauvais ils ont toujours une raison d'être celui de nous permettre de se construire et de continuer à avancer sur le chemin de la vie autant que faire se peut harmonieusement avec ce que l'ont est!!
En d'autres termes...selon moi rien n'est hasard!!!!!!!!!
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